En 1974, l’ingénieur français Roland Moreno (ci-contre) déposait les brevets de la carte à puce, objet fait d’une lame de plastique standardisée sur laquelle est déposée une puce. Cette dernière dispose d’un microprocesseur lui permettant de faire des calculs, d’une mémoire permettant de les traiter et d’un port pour communiquer avec les ordinateurs.
Sept ans plus tard, en 1981, cette invention est appliquée pour la première fois dans les cartes bancaires françaises, mais elles ne se développent véritablement que trois ans plus tard, avec les cartes mixtes munies d’une puce et d’une piste magnétique.
En 1984, la carte à puce aura aussi des applications dans la téléphonie grâce aux cartes téléphoniques, les fameuses « Télécartes ». Elles se déclinent en 40 et 120 unités qui correspondent à des temps de communication. Les cabines à pièces disparaîtront prgressivement, supprimant du même coup les problèmes de vandalisme.
Après plus de 20 ans d’utilisation, la carte à puce va voir ses capacités augmenter, notamment en termes de puissance et de mémoire.
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